Nous allons voir ici comment installer un serveur Mumble (Murmur) sous Linux.

Je vais ici expliquer comment installer le service via les binaires (et non pas avec un dépôt).

Installation

Nous devons commencer par télécharger la dernière version du serveur sur le site officiel (Choisissez Static Linux Server et de préférence stable release).

cd /root
wget http....

Une fois l’archive téléchargée sur votre serveur, il faut l’extraire.

tar xjvf murmur-static_*.tar.bz2

On peut à présent supprimer l’archive, elle ne nous sert plus.

rm *.tar.bz2

On va renommer le dossier pour plus de confort.

mv murmur-static_* mumble

Configuration

À présent, nous allons pouvoir éditer le fichier de configuration de Mumble : murmur.ini

nano mumble/murmur.ini

Voici les lignes intéressantes :

  • Garder les logs du serveur :
logfile=/home/matt/mumble/murmur.log
  • Le message de bienvenue
welcometext="<br />Bienvenue sur le serveur Mumble <br /> <b>matt.niloo.fr</b>"
  • Le port d’écoute du serveur
port=64738 # c'est le port par défaut
  • Définir un mot de passe pour rejoindre le serveur
serverpassword=
  • Définit la bande passante maximale qui est autorisée par les clients (en bps)
bandwidth=72000
  • Nombre maximal de clients que le serveur peut accueillir
users=25

Firewall

Si vous utilisez iptables, il faudra autoriser les connexions UDP et TCP en trafic entrant vers le port du serveur.

 iptables -A INPUT -p tcp --dport 64738 -j ACCEPT
 iptables -A INPUT -p udp --dport 64738 -j ACCEPT

Premier démarrage

Nous sommes toujours dans le répertoire mumble, on peut procéder au premier démarrage afin de définir le mot de passe SuperUser.

./murmur.x86 -supw MonSuperMotDePasse

Changez le mot de passe, bien sûr 😀

On peut maintenant lancer le service manuellement :

./murmur.x86 -ini murmur.ini

NB : Le fichier murmur.ini doit se trouver au même endroit que l’exécutable murmur.x86.

Pour lancer le service en mode debug (uniquement si vous rencontrez des problèmes) :

./murmur.x86 -ini murmur.ini -v -fg

Pour le lancer comme un vrai service : rendez-vous ici pour savoir comment gérer le daemon via un script.

Afficher les règles iptables en détail :

iptables -n -L -v

Afficher les ports utilisés sur la machine ainsi que le PID du service en question

netstat -tanpu

Compresser un dossier en tar.gz

tar czvf <nom_archive>.tar.gz <nom_dossier>

Décompresser un tar.gz

tar xzvf <nom_archive>.tar.gz

Faire une capture de paquet

tcpdump -i <interface>

Autres options :

  • port XX : filtre sur le port en question
  • -v : mode verbeux
  • -w <nom_du_fichier> : enregistre la capture dans un fichier (qui peut être ouvert avec Wireshark)

Afficher/surveiller un fichier en continu

Très utile pour les logs notamment

tail -f <chemin_du_fichier>

Supprimer les fichiers plus vieux de X jours

Utile pour supprimer les vieux fichiers de backup

Dans l’exemple ci-dessous supprime les fichiers vieux de > 3 jours dans /data/backups

cd /data/backups/ && find -type f -mtime +2 -exec /bin/rm -f {} \;

Faire un backup complet du système Linux

tar cvpjf backup.tar.bz2 --exclude=/proc --exclude=/lost+found --exclude=/root/backup.tar.bz2 --exclude=/mnt --exclude=/sys /

 

Si vous cherchez comment cloner (aspirer) un site web en local, il existe des aspirateurs de sites internet.

Le plus connu s’appelle HTTrack il est open source et fonctionne bien.

C’est utile pour sauvegarder/archiver un site, faire un miroir (et le mettre à jour) ou bien lorsqu’il y a un besoin d’accéder à des contenus hors ligne.

Attention, il ne sauvegarde que le contenu visible d’un site web (HTML/CSS et images) donc évidemment pas de code server-side ni de backend.

La sauvegarde peut prendre du temps en fonction de votre connexion internet.

Sur les distributions basées sur Debian on l’installe via

apt-get install httrack

Ensuite, pour le faire fonctionner, la syntaxe est :

httrack -w nomdusite.com

Assez simple, non ?

J’ai fait rapidement un petit script bash qui permet d’aspirer, archiver et compresser un site.

#!/bin/bash
## Aspirateur de site HTTRACK - M4t.xyz
path="/root/httrack" #Chemin de destination
projet=$1
compression=1 # 1 = activé ; 0 = désactivé

if [ $# -eq 0 ]
  then
    echo "Nom du site en argument SVP"
    exit 1
fi

httrack -w $projet -O $path/$projet -F "Mozilla/4.0 (compatible; MSIE 8.0; Windows NT 5.1)" 
#le -F permet de changer d'user-agent afin d'éviter les bans...

if (( $compression == 1 )); then
        tar -czf $path/$projet.tar.gz $path/$projet && rm -R $path/$projet
fi

Il existe bien sûr une version pour Windows (WinHTTrack)

Bref, utile pour sauver des petits bouts de web (blogs, …).